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Le Télégramme du 07/07 : article de Serge Andrieux

 

Photo dillustration : Le Télégramme du 07/07 : article de Serge Andrieux

 

L'ambitieux projet du centre culturel de Tizi Ouzou

 

Photo dillustration : Lambitieux projet du centre culturel de Tizi Ouzou
La Ligue des arts dramatiques et cinématographiques est, comme son nom l’indique, une association vouée au cinéma et au théâtre, une vocation née de la volonté de ses jeunes animateurs et initiateurs de donner souffle et vitalité à l’animation culturelle de proximité par le théâtre et le cinéma.
Longuement cogitée par les animateurs de cette association, l’idée est devenue réalité avec le lancement, à l’occasion de la célébration de Yennayer, du projet intitulé ciné-bibliobus. Une caravane qui a entamé ses pérégrinations la veille du premier jour de l’an berbère 2985, dans la localité rurale d’Aït-Yahia- Moussa. Une étape qui en appelle d’autres, puisque l’ambition de la Ligue des arts dramatiques et cinématographiques est de sillonner les différents villages de Kabylie pour y animer des séances de cinéma, de théâtre et de lecture. C’est le village des Aït- Hou-Oulhadj, dans la commune d’Aït-Yahia-Moussa, qui a ouvert le bal, en accueillant dans la djemaâ du village la projection du film La montagne de Baya de Azedine Meddour. Ambiance très animée en cette soirée du 11 janvier avec une touche quasi pittoresque, en tout cas, de découverte émerveillée, pour de nombreux villageois et villageoises qui ont eu à suivre, pour la première fois, les aventures des personnages de La montagne de Baya, et des images animées sur grand écran. Comme pour ne pas faire les choses à moitié, les animateurs de l’association ont agrémenté la séance de projection par une prestation de quelques jeunes de village, amateurs de théâtre qui ont joué dans le registre de la parodie des scènes de la vie scolaire. Le cap de minuit pour aller vers le nouvel an berbère a été franchi dans la joie et la bonne humeur. L’assistance a entonné des chants du terroir, suivis de la projection de clips vidéo du chanteur Takfarinas et d’autres interprètes de la chanson kabyle. Il faut signaler que le matériel de projection a été mis à la disposition de la Ligue des arts dramatiques et cinématographiques par l’association bretonne (France), “le partenariat Algérie-Lamballe”, grâce à une subvention octroyée par le Conseil général des côtes d’Armor (France).
M’Barek Menad pour le Soir d'Algérie, le 22 Janvier 2005

 

Avant projet de loi portant sur le Code de la Famille

 

Photo dillustration : Avant projet de loi portant sur le Code de la Famille
Des associations se mobilisent
Elles ont animé hier, au siège du journal Alger Républicain, une conférence de presse pour réaffirmer leur position vis-à-vis du code de la famille dont elles demandent l’abrogation pure et simple. Elles, ce sont les associations de femmes qui, jeudi dernier, se sont retrouvées au siège du Mouvement démocratique et social (MDS) à l’occasion de la Journée internationale de la femme.
Rencontre ponctuée par une déclaration dans laquelle le collectif femmes MDS, les associations RAFD, Djazaïrouna, Tharwa N’Fadhma N’Soumer, Vie, le collectif "20 ans barakat", l’association indépendante pour le triomphe des droits de la femme, des personnalités, des moudjahidate et des journalistes militantes dénoncent "dans le fond et dans la forme" l’ordonnance portant amendements du code de la famille. Position réaffirmée lors de la conférence de presse, qui, finalement, n’en était pas une puisque les militantes des droits de la femme ont pratiquement monopolisé la parole. Les organisatrices qui se sont succédé pour dire leur rejet de la nouvelle mouture du code de la femme ont fait part de leur intention de saisir les instances internationales et la sous-commission des droits des femmes des Nations unies pour dire "l’inadéquation entre le code de la famille et les conventions internationales ratifiées par l’Algérie". A ce propos, la représentante de Djazaïrouna, une association des victimes du terrorisme, dira qu’elle fera tout ce qui est en son possible pour que l’Algérie figure dans le planning 2006 de la sous-commission violences faites aux femmes et dont le rapporteur vient d’effectuer une visite en Algérie. Au cours de la rencontre avec les rares journalistes qui ont répondu à l’invitation des ces associations de femmes, il a été question pêle-mêle, du logement conjugal, du contrat de mariage et du tutorat. Chacune y est allée de son point de vue avant d’appuyer l’idée de l’organisation d’une journée nationale sur les droits des femmes pour revendiquer l’égalité et la citoyenneté. Elles appellent d’ailleurs tous ceux et celles qui croient en ce combat de les rejoindre dans leur lutte pour venir à bout de toutes les discriminations à l’égard des femmes.
Saïda Azzouz pour le Soir d'Algérie, le 14 Mars 2005

 

Passerelles pour l'amitié entre Paris et Alger

 

Photo dillustration : Passerelles pour lamitié entre Paris et Alger
Lors de leur visite à El Watan, les membres de l’association, dont laplupart sont originaires de Bretagne, ont entamé des discussions sur la presse.
L'association Partenariat Algérie, constituée d'une dizaine d'associations françaises et algériennes, a rendu visite, hier, au siège de notre journal. Les membres de cette association dont la majorité est originaire de la ville de Lamballe en Bretagne se sont entretenus avec le directeur d'El Watan, Omar Belhouchet. La discussion a porté sur des questions liées à l'historique du journal, à la presse indépendante et à la liberté de la presse. Le monde de l'édition est l'un des aspects auxquels l'association prête une grande attention.
Comme elle axe son travail de partenariat sur le principe des solidarités citoyennes, d'échanges entre les jeunes. «Nous sommes plutôt pour les changes Nord/Sud autrement », lance Roger Rouillé, membre de l'association. Pour lui, il est important que des liens et des échanges soient développés entre les deux rives de la Méditerranée. «Et ces échanges doivent être concrétisés par de vrais projets, en faveur des jeunes notamment», a-t-il ajouté.
L'association Partenariat Algérie, expliquent-ils, a justement adopté ce principe et a lancé des projets en collaboration avec des associations algériennes, dont Tharwa n'Fadhma n'Soumeur, Afak, Collectif femmes MDS, etc. Outre les ateliers d'écriture mis en place en Algérie avec le collectif 20 ans barakat pour l'abrogation du code de la famille, il y a eu le ciné-biblio-bus mis en place après le séisme du 21 mai 2003. Celui-ci circulera dans les villages sinistrés de la région de Boumerdès pour assurer des animations culturelles et artistiques par le livre, l'image et le théâtre, principalement destinés aux enfants. L'association a mis en place aussi un projet de partenariat avec l'association Afak de Si Mustapha (wilaya de Boumerdès) pour la création d'une coopérative apicole. Ce projet, qui a vu le jour le 8 mars dernier grâce à une subvention du conseil général de Lamballe, sera géré par une dizaine de femmes qui ont suivi une formation dans le domaine. Selon les membres de l'association, une convention sera signée entre les trois parties, à savoir l'association Afak, Partenariat Algérie et ces femmes entrepreneurs. Les diplômes de fin de formation ont été délivrés hier à ces jeunes femmes. Par ailleurs, l'association Partenariat Algérie s'est engagée à mettre en oeuvre un projet de résidence d'écrivains pour «promouvoir tous les échanges possibles entre les deux pays, notamment entre les jeunes», précise Fabienne Renault, membre de l'association. L'idée d'organiser une résidence d'écrivains est ainsi retenue pour l'écriture de nouvelles «ancrées dans la réalité sociale de chaque pays qui permettra une lecture différente du quotidien en France et en Algérie». L'échange consiste en l'accueil d'un écrivain algérien à Lamballe et d'un écrivain français à Alger. Le souhait de l'association est d'éditer ce recueil de nouvelles en Algérie et de le présenter, par la suite, en France.
Djamila Kourta pour El Watan, le 18 Avril 2005

 

Trait d'Union au Diwan café

 

Photo dillustration : Trait dUnion au Diwan café
Regard méditerranéen
L’association Partenariat Algérie organise, jusqu’à la fin de ce mois, au Diwan Café, du Val d’Hydra, une exposition collective de photographies. Après Alger, cette exposition fera escale à Tizi Ouzou et à Boumerdès.
Constituée d’une dizaine d’associations françaises et algériennes, cette exposition collective rassemble une soixantaine de photos, réalisées en couleur et en noir et blanc. En tout, ce sont pas moins de sept artistes qui se sont disputé le sympathique espace du Diwan Café. Fabienne Renault, Serge Andrieux, Sadek Alif, Amel Bensalma, Safia Ouared, Hocine Aït Kaci et Jane Lothelier sont entre autres les noms qui ont immortalisé des instantanés de vies privées et collectives. Ces photographes professionnels et amateurs proposent des clichés, tirés de la vie quotidienne. Un regard extérieur pluriel sur des vies croisées se donne à voir avec beaucoup d’engouement et de curiosité. Il s’agit d’un échange des us et coutumes entre l’Algérie et la Bretagne, plus précisément la ville de Lamballe. Chaque artiste a perpétué, à l’aide de son boîtier, des souvenirs de sa ville. En témoignent ces prises de vue en hauteur intitulées Balcon où l’on découvre plusieurs plans de placettes de marché. Des gens sont affairés soit à écouler leur marchandise, soit à négocier le kilo de légumes ou de fruits. Dans La Casbah, l’œil du visiteur est interpellé pour découvrir ses venelles et ses femmes. Dans un genre de triptyque de montagnes, des portraits de femmes se parlant se distinguent en filigrane par leur grâce et leur courage. Une de ces dames âgées, au lieu de porter une jarre ou autre porte sur son dos une bouteille de gaz butane. Mahmos est une autre photo regorgeant de vie : trois femmes d’un certain âge sont affairées à leur tâche. Pendant que deux tissent de la laine, deux autres modèlent de l’argile et d’autres font à manger dans une immense cuisine. La plupart des photographies proposées sont saisissantes de sens. En effet, les titres sont révélateurs de leur contenu : Rues, Intimité, Les danseuses, Tipaza, Dans les montagnes, Fenêtres et colombages, Eglises, La mer et les rochers. Par ailleurs, il est à noter que les membres de l’association Partenariat Algérie sont tous originaires de Lamballe en Bretagne. Des projets ont été, justement, lancés, en collaboration avec des assocaitions algériennes dont Tharwa n’Fadhma n’Soumer, Afak, Collectif femmes MDS. L’association en question s’est engagée à mettre en œuvre un projet de résidence d’écrivains pour promouvoir tous les échanges possibles entre les deux pays, notamment entre les jeunes. L’idée d’organiser une résidence d’écrivains est ainsi retenue pour l’écriture de nouvelles ancrées dans la réalité sociale de chaque pays, chose qui permettra une lecture différente du quotidien en France et en Algérie. L’échange consiste en l’accueil d’un écrivain algérien à Lamballe et d’un écrivain français à Alger. L’association souhaite, bien entendu, éditer ce recueil de nouvelles en Algérie et en France.
Nassima Chabani pour El Watan, le 3 Mai 2005

 

Sortir de la léthargie en ouvrant des horizons nouveaux

 

Photo dillustration : Sortir de la léthargie en ouvrant des horizons nouveaux
L'Association Socioculturelle Afak de Si Mustapha, dans la wilaya de Boumerdès, a su — en se référant à ses activités, car elle n'a que quelques années d'existence — être un espace pour les enfants, les adolescents et voire même les adultes de cette commune.
Ses activités révèlent, on ne peu mieux la ténacité de ses membres et de ses adhérents à aller au-delà des problèmes rencontrés afin d’être un espace qui apportera un support qualitatif aux écoliers ainsi qu’aux chômeurs...
Une commune qui a trop souffert des affres du terrorisme, du poids des problèmes socio-économiques qui persistent et en particulier du tremblement de terre du 21 mai 2003. Dans le domaine du soutien scolaire pour les classes d'examens (collège et lycée), un chalet a été innstallé à cet effet à proximité du stade de Basket-ball. Celui-ci est destiné à abriter les activités et la prise en charge socio-éducative des enfants. Initiative accueillie à bras ouverts par les parents, qui considèrent cet espace comme une protection de leurs enfants d'une éventuelle alternative de la rue. Par la même occasion, l'aménagement du terrain de basket a permis aussi la constitution des équipes des catégories poussins, benjamins et minimes, filles et garçons, qui ont eu à participer à des compétitions, brisant de ce fait la monotonie habituelle de cette commune et améliorant leurs résultats scolaires par cette activité sportive. Rappelons qu'Afak a eu à mettre sur pied un espace en partenariat avec l'Arpej et financé par la Fondation de France offrant ainsi un espace d'ateliers de travaux manuels, de chants, de séances de dessin et de jeux divers qui font partie du planing.
Notons toutefois que le choix du chalet «Houria» n'est pas fortuit. Les animateurs d'Afak, soucieux du bien-être environnemental et la proximité de la région de l'épicentre de Zemouri après le séisme.
Des galas, des pièces de théâtre et une troupe de fanfare ; celle-ci composée d'enfants et d'adolescents de la commune ont nourri les esprits des petits et des grands, apaisant ainsi le poids d’un quotidien assez difficile.
Mais ce qui est à rappeler, c'est l'apport des membres de l'association Afak lors du séisme dès les premiers jours, organisant des aides dans les zones sinistrées. Mais le plus dur, ce sont les conséquences de l'après séisme et c’est ainsi que la population a eu des difficultés à y faire face, surtout chez les plus vulnérables. D'où un programme de formation psychologique de l'enfant qui a été initié en collaboration avec la Sarp et complété par une formation psycho-pédagogique. Les bénéficiaires de cette formation sont les animateurs et les membres de l’association en contact permanent avec les enfants et en prévision aussi pour la tenue de camps de vacances pour les enfants. L'autre volet dont les bambins de Si Mustapha ont eu à profiter, c'est les sorties durant les vacances scolaires. Du port et du fort de Tamenfoust au Tombeau de la Chrétienne à Tipasa en passant par le Parc zoologique de Ben-Aknoun, sans oublier de citer la venue des Zoolook, un groupe de clowns qui a fait la tournée du pays et a emballé les petits comme les grands et dont Afak était un partenaire actif dans la venue des Zoolook .
Les sorties, les activités culturelles et de divertissements ont permis aux bambins de Si Mustapha d'élargir leurs horizons, d'enrichir leurs connaissances et surtout de maintenir l'éveil et l'intérêt à porter au cadre environnant.
Au delà de cela; Afak promet des festivités pour la journée internationale de l'enfance, le 1er juin prochain. Une occasion aussi pour organiser une cérémonie de remise de cadeaux aux lauréats des examens de passage au collège et à l'université. Une façon de motiver et d'encourager l'ensemble des écoliers des différents paliers à persévérer dans les études... pour l'année prochaine. Par ailleurs, le travail en réseau compte pour les animateurs et les membres de l'Association Afak. La mobilisation et le travail de proximité avec la population sur le terrain au lendemain du séisme ont permis, à AFAK d'être un membre dans ne étude faite par le centre de recherche en psychologie (Cedrat), dont un film a couronné cette tâche. Celui-ci a été projeté lors du congrès international de l'Orspere sur la santé mentale à Lyon. D'autres projets se bousculent en vue de maintenir une cadence d'apport à la population, tels une coopérative apicole de femmes de la région dont un premier groupe a vue le jour, un laboratoire de photographie et tant d'autres. Mais le manque de financement et les désengagements de certains à la dernière minute font que d'autres projets sont toujours en attente. Aussi ce qui a pu être fait jusqu'à présent pour la population jeune ou moins jeune de la commune de Si Mustapha revient aux ONG internationales. Certains privés algériens et de surcroît la volonté des personnes d'Afak qui croient dur comme fer, qu'il faut se surpasser et de ce fait relever les défis.
Un projet est actuellement à l’arrêt faute de financement. Il s'agit d'un projet pas moindre relatif à la mise en place d'une école des arts, accompagnée d'une banque de livres, dont une partie du financement est assurée par UGP et l'autre comme Afak lance un appel pour parvenir à l'avoir, lit-on sur l'étude dudit projet. Rappelons que l'UGP est l'Unité de gestion des programmes, un organisme international destiné aux programmes d'appui aux associations algériennes de développement. D’où l'appel d'Afak aux organismes algériens, aux responsables des secteurs concernés en vue de mettre sur pied ce projet qui ne peut qu'être bénéfique aux enfants, adolescents et jeunes, et par conséquent permettre à Si Mustapha d'exister par ces compétences humaines et ce qu'elle peut apporter aussi aux régions voisines d'exister et de se développer par la même occasion.
Karima Bennour pour La Nouvelle république, le 26 Mai 2005

 

A 20 km de Boumerdès, Si Mustapha veut « bouger »

 

Photo dillustration : A 20 km de Boumerdès, Si Mustapha veut « bouger »
De l’espoir avec un poignée d’argent
Malgré l’isolement qui caractérise nombre de petits villages en Algérie, l’exemple de Si Mustapha, village situé à une vingtaine de kilomètres de Boumerdès, est édifiant. Il montre qu’avec la persévérance des acteurs associatifs locaux de petits miracles sont possibles. L’association socioculturelle et son équipe chevronnée multiplient les projets culturels, sportifs et d’insertion au service des jeunes et des femmes. Ce sont des mots très rarement entendus dans la bouche des jeunes. C’est l’objectif premier de l’équipe de l’association : donner goût aux jeunes du village à l’apprentissage, à développer la curiosité. Souvent en échec scolaire et souffrants de problèmes psychologiques divers liés aux lourdes années passées et au séisme de 2003, les jeunes trouvent un espace d’accueil et un lieu d’échanges et de conseils avec l’association Afak. Activités artistiques, accueil d’enfants, projections, théâtre sont au programme toute l’année et en été pour les habitants. « L’association a commencé à exister pour la première fois avec les enfants de Si Mustapha, quand nous avions organisé un camp d’été à Sidi Fredj au profit des enfants victimes du terrorisme », indique Rabah Merchichi, président de l’association. Sans moyens, la poignée d’encadrants de l’époque a fait oublier pendant 15 jours les traumatismes d’une trentaine d’enfants. Les activités se sont diversifiées en prenant en charge d’autres aspects des difficultés du village tels que l’éveil à l’art et au savoir.
Une école artistique obtenue à l’arraché
L’année dernière a été ouverte, dans le village, une école artistique baptisée Nedjma. Récupéré après de longues et houleuses négociations avec l’APC, un espace appartenant à la mairie a permis d’initier nombre de jeunes à la culture et à la pratique musicale. « Nous avons fait un sit-in devant la mairie pour obtenir gain de cause », précise un encadrant. Rencontres, concerts, expositions ainsi qu’ateliers de musique ont été créés grâce à des professeurs. « Ce projet, monté grâce à un financement de l’Union européenne (UGP), a permis de financer des salaires pour les professeurs et d’obtenir des instruments de musique », indique le directeur de l’école d’art, Sidali Serfati. De ce fait, plusieurs troupes de fanfare ont été montées. « Il est merveilleux que des enfants d’ordinaire violents et agités soient à présent capables de tenir une trompette, un instrument de valeur, entre leurs mains pour en jouer », ajoute Rabah Merchichi. Cet espace a permis d’organiser, par ailleurs, des journées de sensibilisation sur la condition de la femme. « L’année dernière, pour la journée du 8 Mars, (Journée mondiale de la femme), nous avons organisé une exposition des travaux d’une artiste des Beaux-Arts ainsi qu’une présentation des réalisations artisanales des femmes de la région. La fréquentation a été très importante », nous dit-on.
Un chalet pour les enfants
L’accueil des enfants après l’école est assuré grâce à la construction d’un chalet « Houria », en 2003, mis à leur disposition. Equipé de jeux et de livres, le lieu est ouvert à tous les enfants inscrits. Des animateurs formés grâce à la collaboration de plusieurs associations comme le CISP (une plateforme italienne pour la formation psychologique), et la Société algérienne de recherche en psychologie (SARP) qui a fourni aux animateurs un programme de formation en psychologie de l’enfant, accueillent quotidiennement les enfants pour des activités ludiques. Des sorties sont organisées chaque année, en Kabylie, à Tipaza ainsi qu’à la plage en été. Après une formation d’unan pour acquérir les techniques de la culture des abeilles, une dizaine de femmes travaillant bénévolement pour l’association, disposent d’une exploitation et entretiennent leurs propres ruches. « Comme nous ne pouvions plus donner de salaires, nous avons monté ce projet en guise de rémunération à long terme », précise Rabah Merchichi. Grâce à l’apport financier de la Fondation de France (FDF) et de l’association Partenariat Algérie de Côtes d’Armor (France), ce projet se donne pour but d’autonomiser les femmes en leur permettant d’exercer seules leur métier. « D’ici quelques mois, nous pourrons extraire le miel et le commercialiser », affirme une des bénéficiaires. Début février, l’association a obtenu des terrains après une demande auprès de la direction des forêts. « C’est un grand jour pour nous. Cela fait plus d’un an que nous attendons de pouvoir bénéficier d’un terrain. Cela permettra de pérenniser nos activités et de les diversifier, tout en créant des emplois durables dans la région », ajoute M. Merchichi réjoui. « Cela montre aussi que la réussite de nos projets n’est envisageable que si une volonté politique accompagne notre démarche, ce qui n’est pas toujours le cas », précise-t-il.
Sarah Doublier pour El Watan, le 27 mars 2006 .

1. Activités avec les associations partenaires

Activités
Mise à disposition de la salle de réunion aux associations

AREA-ED :
Forum avec les associations sur : La question de l'environnement en Algérie, pour un débat citoyen

Flashart (Khozra):
• Ateliers : formation et réalisations de photos


• Expos photos thématiques suivies de débats

2. Activités du centre de ressources

Activités
Projection d’un film suivi d’un débat autour des violences faites aux femmes (à l’occasion du 25/11: journée mondiale contre les violences faites aux femmes
programme de formation « Leader »
• Formation en communication.

• Formation au leadership
Mise en place avec les cadres associatifs d’une plate forme de propositions de lois civiles et égalitaires
Conférence débat sur la place de la femme dans la vie publique et politique en Algérie
Conférence débat sur femmes et travail

Rétrospective sur le prix Louis Guilloux
Remise des prix aux lauréats du concours d’écriture.
3. Projets du centre de ressources

Activité
Ateliers d’écriture avec de jeunes collégiens
Ateliers d’écriture avec les militantes de la décennie noire

Concours d’écritures avec les enfants
Revue du centre de ressources
 
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