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Violences contre la femme en Algérie Les violences contre les femmes en Algérie semblent en hausse d’après les conclusions de deux enquêtes présentées au siège du ministère de la Santé.
mardi 26 décembre 2006. ![]() Les résultats font état d’une femme sur dix qui déclare être victime de violence physique répétée, 2 sur 10 victimes de violence verbale et 3 sur 10 victimes de violence psychologique. Aussi, 16% des femmes interrogées ont déclaré des violences physiques dans le couple. Le taux de violence dans les espaces publics en Algérie est de 6% pour la violence verbale et physique. Dans l’espace de travail, le taux est de 12,10%. Dans l’espace privé, l’étude fait ressortir et pour la première fois, un taux de 10,9% de rapports sexuels forcés dans le couple. L’enquête relève que la fratrie est le principal auteur des violences dans la famille. Toutefois, les causes et les conséquences de ce phénomène n’ont pas été détaillées dans cette enquête, soulignent les intervenants qui disent qu’en situation de détresse, la femme subit la violence.
De plus, ajoutent-ils, certains aspects n’y ont pas été mentionnés à l’exemple des cas d’avortement. D’autres considèrent que l’enquête du Crasc aurait pu cerner davantage le rôle de la femme quant à cette faiblesse de participation dans la société. De son côté, Mme Badra Raymond, directrice du Crasc a indiqué qu’en réponse à une question sur la violence contre les femmes en Algérie, contenue dans la première enquête, 46% des femmes sur les 13.755 enquêtées, ont déclaré ne pas vivre la violence. Le reste a répondu spontanément. 25% se déclarent être victimes de violence verbale, 22% de violence psychique et 6% de violence physique.
La ministre déléguée chargée de la Famille et de la Condition féminine, Mme Nouara Saâdia Djaâfar a souligné qu’il faut se mobiliser pour donner le maximum d’informations sur les sujets relatifs à la femme à travers la multiplication des études et des enquêtes. D’ailleurs, elle a saisi l’occasion pour critiquer le rapport du Pnud sur les femmes arabes qui, selon elle, n’a pas mis en évidence les avancées réalisées par la femme algérienne. L’enquête sur la femme et l’intégration économique démontre qu’aujourd’hui, le travail occupe une place structurante chez la femme et l’intégration économique est un facteur favorable à l’implication civique. Mais beaucoup reste à faire puisque sur l’ensemble de la population occupée, 18,68% seulement sont des femmes, confirmant, ainsi, la persistance de la faible présence des femmes parmi cette population.
Synthèse de Samir, algerie-dz.com
D’après l’Expression |
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